Titre : |
Et si on racontait une histoire de l'immigration en Belgique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marco Martiniello, Auteur ; Andr Rea, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : Communauté Française de Belgique |
Année de publication : |
cprt 2000 |
Importance : |
1 vol. (20p.) |
Présentation : |
couv. ill. en coul., ill. |
Format : |
30 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Mixité:Mixité culturelle
|
Mots-clés : |
Belgique
Immigration
Société
Sociologie |
Index. décimale : |
18.04 Interculturalité |
Résumé : |
" Nous vivons aujourd'hui dans un monde bien compliqué. Les structures politiques sont complexes, les réalités sociales, économiques et même culturelles le sont aussi. Et cette complexité nous déroute, nous assomme parfois, au point que l'ensemble tout entier paraît flou. Certains de ces éléments qui composent notre vécu nécessitent, pour être perçus dans leur globalité, d'être examinés sous un angle historique, selon un processus de reconstruction. Il est donc essentiel, pour comprendre et appréhender le monde présent, avec ses complexités, ses enjeux et ses problèmes éthiques, de procéder à un travail d'analyse, qui aille au cœur des choses.
C'est un exercice d'autant plus utile à pratiquer sur le thème de l'immigration. La meilleure manière d'inciter tout un chacun à réfléchir à cette problématique, en ce compris ses développements actuels, ne consiste pas à se battre à coups de statistiques et de préjugés, mais à examiner les raisons pour lesquelles,un jour, un homme, une femme, des enfants ont pris la lourde décision de quitter les leurs, leur terre, leur foyer. Mais quels que puissent être ces raisons, assez fortes pour donner le courage d'un départ vers l'inconnu, jamais la question de l'immigration ne pourra être comprise sans une prise en compte de ce qui la provoque, voire sans la volonté de se mettre, pour quelques instants, à la place de celles et ceux qui ont tout laissé derrière eux. De même, il est important de se pencher sur la manière dont ces femmes et ces hommes ont été accueillis, comment ils ont pu s'intégrer, quels sentiments ils en retiennent.
L'histoire de l'immigration en Belgique est notre histoire à tous. En tant que telle, elle constitue un patrimoine dont l'enseignement sera bénéfique à chaque citoyen, jeune ou adulte, désireux de se doter d'un éclairage supplémentaire sur notre société. Un document permettant de retracer cette histoire, en mettant l'accent sur le vécu des individus, sur leurs témoignages et leurs visions des événements,me paraissait donc indispensable à une éducation à la citoyenneté, si vraiment l'on entend par ce terme l'initiation au respect d'autrui, à la tolérance et à l'apprentissage mutuel. Comment, en effet, prétendre faire vivre les citoyens dans une société harmonieuse, multiculturelle, si on ne les renvoie pas aux origines de cette pluralité? Et comment espérer que tous les citoyens, en ce compris, ceux qui immigrent vers notre pays, puissent un jour se sentir ici chez eux, si on ne leur rapporte pas le fil des événements par lesquels nous vivons, depuis longtemps déjà , notre histoire commune?
L'histoire d'une immigration est toujours l'histoire d'une rencontre. Ces rencontres sont continuelles, et ne démarrent bien évidemment pas avec les années cinquante. Ces migrations continuent à faire de nous ce que nous sommes, c'est-à -dire une communauté riche, diversifiée, ouverte et...connaissant son propre passé. Une société sans mémoire se désarme face à l'avenir, et ouvre la voie aux préjugés,à l'intolérance et au rejet de l'autre. Hervé Rasquin" |
Et si on racontait une histoire de l'immigration en Belgique [texte imprimé] / Marco Martiniello, Auteur ; Andr Rea, Auteur . - Bruxelles : Communauté Française de Belgique, cprt 2000 . - 1 vol. (20p.) : couv. ill. en coul., ill. ; 30 cm. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Mixité:Mixité culturelle
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Mots-clés : |
Belgique
Immigration
Société
Sociologie |
Index. décimale : |
18.04 Interculturalité |
Résumé : |
" Nous vivons aujourd'hui dans un monde bien compliqué. Les structures politiques sont complexes, les réalités sociales, économiques et même culturelles le sont aussi. Et cette complexité nous déroute, nous assomme parfois, au point que l'ensemble tout entier paraît flou. Certains de ces éléments qui composent notre vécu nécessitent, pour être perçus dans leur globalité, d'être examinés sous un angle historique, selon un processus de reconstruction. Il est donc essentiel, pour comprendre et appréhender le monde présent, avec ses complexités, ses enjeux et ses problèmes éthiques, de procéder à un travail d'analyse, qui aille au cœur des choses.
C'est un exercice d'autant plus utile à pratiquer sur le thème de l'immigration. La meilleure manière d'inciter tout un chacun à réfléchir à cette problématique, en ce compris ses développements actuels, ne consiste pas à se battre à coups de statistiques et de préjugés, mais à examiner les raisons pour lesquelles,un jour, un homme, une femme, des enfants ont pris la lourde décision de quitter les leurs, leur terre, leur foyer. Mais quels que puissent être ces raisons, assez fortes pour donner le courage d'un départ vers l'inconnu, jamais la question de l'immigration ne pourra être comprise sans une prise en compte de ce qui la provoque, voire sans la volonté de se mettre, pour quelques instants, à la place de celles et ceux qui ont tout laissé derrière eux. De même, il est important de se pencher sur la manière dont ces femmes et ces hommes ont été accueillis, comment ils ont pu s'intégrer, quels sentiments ils en retiennent.
L'histoire de l'immigration en Belgique est notre histoire à tous. En tant que telle, elle constitue un patrimoine dont l'enseignement sera bénéfique à chaque citoyen, jeune ou adulte, désireux de se doter d'un éclairage supplémentaire sur notre société. Un document permettant de retracer cette histoire, en mettant l'accent sur le vécu des individus, sur leurs témoignages et leurs visions des événements,me paraissait donc indispensable à une éducation à la citoyenneté, si vraiment l'on entend par ce terme l'initiation au respect d'autrui, à la tolérance et à l'apprentissage mutuel. Comment, en effet, prétendre faire vivre les citoyens dans une société harmonieuse, multiculturelle, si on ne les renvoie pas aux origines de cette pluralité? Et comment espérer que tous les citoyens, en ce compris, ceux qui immigrent vers notre pays, puissent un jour se sentir ici chez eux, si on ne leur rapporte pas le fil des événements par lesquels nous vivons, depuis longtemps déjà , notre histoire commune?
L'histoire d'une immigration est toujours l'histoire d'une rencontre. Ces rencontres sont continuelles, et ne démarrent bien évidemment pas avec les années cinquante. Ces migrations continuent à faire de nous ce que nous sommes, c'est-à -dire une communauté riche, diversifiée, ouverte et...connaissant son propre passé. Une société sans mémoire se désarme face à l'avenir, et ouvre la voie aux préjugés,à l'intolérance et au rejet de l'autre. Hervé Rasquin" |
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